Six règles pour faire aimer la prière à nos enfants

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Parmi les aspects importants de l’éducation des enfants est d’enraciner l’amour de Dieu et de Son Prophète (PSL). L’accomplissement de la prière rituelle est une conséquence de cet amour et inrtoduit la valeur de reconnaissance du divin et un geste de remerciement.

Leur faire aimer la prière dès le jeune âge est une chose importante. Et Dès lors qu’ils l’accomplissent d’eux-mêmes sans qu’on leur signifie, l’apprentissage est ainsi réussi. Le prophète (PSL) nous enseigne : « Ordonnez à vos enfants la prière à l’âge de sept ans, punissez-les à défaut de la faire à l’âge de dix ans, et séparez-les dans leurs lits. » Parmi les éléments, qui feront aimer la prière aux enfants :

1. L’éducation à la foi est le fondement

Le rôle des parents est d’inculquer aux enfants les éléments de la croyance sans lesquels l’enfant ne sera pas amené à accomplir les actes d’adoration. Ainsi, ils doivent lui parler de Dieu, créateur des gens, de l’univers qui nous entoure et de toute chose autour de lui. C’est lui qui pourvoit au besoin des gens, qui leur donne leurs subsistances. Que Dieu aime les gens bien élevés et bons et qu’il déteste les gens mauvais et mal élevés. La prière permet ainsi un enoblissement des caractères de l’enfant et l’incite à garder un bon comportement dans la société.

2. Les parents doivent donner l’exemple

Les parents doivent veiller à respecter les horaires des prière, à accomplir les prières surrérogatoires et encourager les enfants à les accompagner dans la prière. Les enfants aiment imiter leurs parents et les parents doivent profiter de ce fait. Il est intéressant de rythmer la vie familiale et les différents événements en faisant référence aux prières. Comme le fait de dire : « nous allons sortir après la prière de Açr » ou « il faut rentrer avant le maghreb ». Les enfants apprendront en regardant les parents faire leurs ablutions et la prière plus facilement. Les faire participer aux ablutions et aux prières ensemble en famille est très bénéfique à l’apprentissage.

3. Utiliser les récits et histoires du prophète (PSL), des compagnons, et des personnes pieuses afin que l’enfant perçoit le bienfait de la prière et qu’il ne la perçoive pas comme un élément qui l’empêche de jouer et d’avoir des loisirs. Ce n’est pas au moment où il regarde la télé ou il joue, que le père ou la mère vient le sermonner d’avoir oublié la prière. Faire Al Adhane (l’appel à la prière) permet de rappeler l’heure de la prière, lui demander d’aller regarder dans le calendrier l’heure de telle ou telle prière, lui rappelle qu’il est concerné aussi. Le prophète (PSL) aimait les enfants et jouait avec eux, et prenait le temps de leur expliquer et de leur apprendre. Citons par exemple Abdullah ibn Abbas (Qu’Allah agrée) qui avait l’âge de 10 ans, et qui était doué d’une intelligence et perspicacité, à tel point qu’il fut surnommé l’érudit de la umma (le savant de la communauté musulmane).

4. Accompagner les enfants à la mosquée, permet à l’enfant de vivre dans une atmosphère spirituelle, et de voir les autres accomplir le même rituel, ce qui le conforte et le rassure. De même, c’est un loisir car les enfants aiment sortir avec leurs parents. Je recommande vivement ce geste concernant la mosquée et je sais, par expérience, que beaucoup évitent d’emmener les enfants à la mosquée. Les enfants apprendront d’une manière pratique le rituel musulman, le respect du lieu sacré, les différents éléments composants une mosquée : le minbar, le mihrab, entendre le adhane et par conséquent pourront comprendre et imaginer le prophète (PSL) et ses compagnons faisant leur prière et qu’il est entrain de reproduire ces gestes de foi. Bien entendu, apprendre le respect de la mosquée, en tant qu’espace sacré dédié à la prière, et de ce fait ne pas courir, ne pas crier, ne pas jeter des déchets, mais au contraire garder le silence, méditer, réfléchir, observer, veiller à la propreté des lieux. Nous y reviendrons dans un prochain article, in cha Allah.

5. Récompenser l’enfant chaque fois qu’il accomplit sa prière. La récompense est un élément motivant et encourageant. Cela peut-être par les compliments ou par un cadeau. La récompense est à préférer à la punition, même si on se réfère au hadith cité plus haut. Les études psychologiques et notamment les sciences du comportement incitent à favoriser la récompense qui permet un meilleur apprentissage et surtout plus persistant dans la durée.

6. La gradualité de l’apprentissage

Utiliser la progressivité, l’habituer à une prière par jour, puis deux, jusqu’à ce qu’il accomplisse les cinq prières. La gradualité dans l’apprentissage est une méthode coranique et permet la stabilité de la pratique. Les parents doivent apprendre à leurs enfants en premier le sens de la prière, le pourquoi, qui l’essence même. Puis, leur apprendre la gestuelle, qui est plus facile, puis leur apprendre les invocations et citations articulatoires entre les différents phases de la prière. Puis, leur apprendre le Coran, en commençant par la Fatiha (L’ouverture), puis les autres sourates progressivement. Ne pas attendre que l’enfant ait appris tout avant de commencer à faire la prière.

Une chose auxquelle les parents sont confrontés, est la comparaison avec les autres qui ne sont pas pratiquants. Je recommande une réponse simple, est que Dieu justement, nous a donné ce choix, de L’aimer et de Le reconnaître et de ce fait, on essaie de Lui plaire. Comme à l’école, l’enseignant donne le cours, explique la leçon, apprend aux élèves par des exercices pratiques puis le jour du contrôle chacun est libre d’écrire ce qu’il veut. Assez puéril comme réponse, mais, c’est suffisant pour les enfants.

Qu’Allah nous aide à donner la meilleure éducation à nos enfants !

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